‘Prodiges: beauté sonore et virtuosité dans leur prodigieuse et novatrice performance.’
El País
‘Hardis, et non saccageurs, ces deux magnifiques respectent styles et techniques tout en laissant clairement s’élever leur propre voix, jeune et osée, vitale et pleine d’humour, expressive et musicale à plein.’
La Provincia. Diario de Las Palmas de Gran Canaria
‘Nous les attendions. Et ils sont arrivés avec le succès prévisible qu’ils suscitent [...] cette attente pour jouir d’un de ses concerts complet a valu la peine.’
Málagahoy
‘L’interprétation de Víctor et Luis del Valle a été magistrale. Virtuosité splendide, faculté inouïe de courir des risques et le style le plus sûr convergent en ces deux musiciens […] des sons à vous couper le souffle […] il est rare d’entendre des oeuvres de Mozart jouées de façon aussi convaincantes.’
Stuttgarter Zeitung
‘Ils ont réussi à ce que deux pianos à queue nous donnent l'impression d’entendre l’Orchestre Philarmonique de Vienne’
Panamá América- Epasa
Jouer du piano à quatre mains a encore aujourd'hui un relent de réunion familiale surannée. Les meilleurs morceaux ont été écrits à l'époque de Biedermeier et leur exécution n'exige pas une grande virtuosité.
Dans le cadre d'un grand concert en duo, on s'attend en principe à un face à face de deux pianos à queue.
Or le Duo Del Valle arrive à convaincre le plus sceptique qu'il peut y avoir du grand art dans les deux modalités.
Le summum de la soirée au PSC a été la Fantaisie en fa mineur de Schubert, qui s'est incorporée spontanément dans un programme pourtant déjà bien complet, et s'est montrée singulière en associant profondeur existentielle et un côté dansant. Il s'agit d'une œuvre très appréciée. De nombreux grands pianistes l'ont interprétée mais elle a rarement été présentée avec autant de sensibilité que par les frères Víctor et Luis Del Valle. Cela non seulement grâce à l'harmonie de rêve flottant entre les deux artistes, exprimée dans une haute perfection technique, mais aussi à l'équilibre des phrases, la présence rythmique, l'unité des couleurs du son; tout contribue à créer l'illusion d'être interprétée par une seule personne. L'habituelle cassure en un discantus dominant et une basse «accompagnante» (tonale?) a enfin été annulée de telle façon que la musique s'élève comme un tissu transparent comblé de passages ininterrompus de voix. On découvre des mélodies jamais entendues jusqu'alors, des dialogues suppliants, susurrants, consolants et menaçants entre les exécutants, qui redécouvrent le sens de cette œuvre de façon innovante. L'émotion profonde du public se révèle dans ses applaudissements.
Les deux Espagnols jouent avec une individualité (personnalité) inusuelle, pleine d'esprit, d'effets inattendus, et pourtant toujours correcte quant au style. La sonate en do majeur KV521 de Mozart surgit toute en coquetterie, au cours de laquelle les frères se renvoient la balle, se freinent mutuellement dans un va et vient de tempos et autres espiègleries. L'intense contact visuel entre eux, souvent avec le sourire, met en plein jour à chaque moment les diableries auxquelles s'est livré le compositeur. La configuration flexible de tempo fait naître la plasticité dans les divers épisodes de «La Valse» de Ravel: les ombres bouillonnantes d'où surgit la première mélodie de la valse, son ascension vers le volcan strident de la danse jusqu'à l'effondrement. Les «Variations sur un thème de Paganini» de Witold Lutoslawski brillent avec un rythme incisif et un esprit dissonant. Une intelligence laconique donne des couleurs aux «Cinq pièces» de Ligeti - parfois même avec une pointe de malice - tandis que dans l'arrangement pour piano de Percy Grainger sur «Porgy and Bess» de Gershwin se déploie le panorama complet de cet opéra: coloris, drame, émotion.»
Avant